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Les diagnostics indispensables avant l’isolation thermique

L’isolation thermique exige la réalisation de certains diagnostics. Découvrez dans cet article les diagnostics nécessaires pour assurer une installation performante et efficace.

L’isolation thermique d’un habitat est un projet capital pour garantir confort et économie. Un bon isolant doit conserver la chaleur à l’intérieur en hiver et de la fraîcheur en été. Il permet aussi de limiter considérablement les déperditions thermiques. Par conséquent, on assiste à une diminution de la consommation énergétique ainsi qu’une amélioration du confort intérieur.

Un diagnostic de l’humidité et de condensation

Le diagnostic de l’humidité et de condensation est primordial pour assurer une isolation thermique performante. En effet, tout excès d’humidité amène à une prolifération des champignons et des moisissures. Cela impacte le confort intérieur des occupants ainsi qu’une dégradation du bâtiment. On peut également trouver cette humidité sous forme de transfert d’eau liquide ou de vapeur d’eau dans les parois. Pour assurer une bonne isolation thermique, il est essentiel de traiter le problème d’humidité avant la pose d’un isolant performant pour ne pas altérer le matériau. Chaque source d’humidité doit être identifiée par des professionnels et traiter par des solutions techniques adéquates avant l’installation. En revanche, on ne doit jamais isoler un mur qui n’a pas été assaini au préalable.

Un diagnostic de performance énergétique

Le diagnostic de performance énergétique, obligatoire à la vente ou à la location, présente de nombreux avantages. Il permet d’avoir des informations sur la consommation d’énergétique ainsi que sur les émissions de gaz à effet de serre d’un bien immobilier. En effet, ce diagnostic comprend des recommandations de gestion et de comportements afin de réduire la consommation. Pour se faire, il existe deux types de diagnostic. Le premier consiste à étudier la consommation énergétique de A pour les logements économes et de G pour ceux qui sont énergivores.

Le deuxième diagnostic concerne l’émission des gaz à effet de serre exprimée en kgepCO2/m²/an. Il comprend aussi 7 classes allant de A pour un rejet d’une faible quantité de gaz et de G pour une émission importante. Cette prise de considération grandissante incite les propriétaires à réaliser des travaux d’isolation thermique pour réduire les besoins énergétiques du bâtiment. Cela contribue aussi à la valorisation du bien en le rendant plus économe et écologique.

Une thermographie aérienne

Pour connaître précisément les pièces et zones de déperdition thermique de votre logement, il est recommandé d’effectuer une thermographie aérienne. Ce procédé innovant utilise des caméras thermiques infrarouges à distance. En effet, il permet mesurer la température des maisons et des infrastructures depuis le ciel. Cet indicateur de la qualité d’isolation permet d’évaluer la chaleur qui s’échappe des toitures et de détecter les éventuels défauts d’isolation. La caméra de ce bilan énergétique, depuis le ciel, capte les flux thermiques de chaque toit par une carte thermique selon un code couleur. Si les déperditions sont rouges ou roses, cela signifie qu’il y a une déperdition de chaleur très importante dans le bâtiment. Par conséquent, une isolation thermique efficace et performante doit se faire pour limiter les fuites d’air.

 

 

 

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